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Dimanche 8 octobre - 17 heures

Benoît Déchelotte  

Le Choral "Nun komm, der Heiden Heiland" depuis les origines grégoriennes

Ce concert propose une frise chronologique, vaste mais non exhaustive, autour du choral Nun komm der Heiden Heiland : des origines grégoriennes aux interprétations récentes, nous parcourrons les siècles et les styles à la découverte de l’immense richesse de cette mélodie, accompagnée depuis ses débuts au son de l’orgue.

Thomas Tallis (1505-1585) : 2 hymnes sur le Veni Redemptor gentium 

Michael Pretorius (1571-1621) : Veni Redemptor gentium

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621) : Choral varié Nun komm der Heiden Heiland

Anonyme (autour de 1650) : Nun komm der Heiden Heiland, extrait du Lüneburger Orgeltabulatur

Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Nun komm der Heiden Heiland.  Choral orné bref, mais dont le style préfigure clairement celui de Bach, notamment le premier choral varié sur Nun komm de ce dernier.

Nicolaus Bruhns (1665-1697) : Nun komm der Heiden Heiland. Grande fantaisie typique du style phantasticus allemand, elle se décompose en 4 parties reprenant chacune un passage du choral.

Andreas Kniller (1642-1724) : 2 versets sur Nun komm der Heiden Heiland

Friedrich Wilhelm Zachow (1663-1712) : Nun komm der Heiden Heiland et choral varié sur Nun komm der Heiden Heiland

Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Nun komm der Heiden Heiland Grand triptyque extrait des 18 Chorals de 1749, il se compose d’un choral varié lent, d’un trio à double basse et un dessus, et se conclut par un éclatant plein jeu.

Johann Gottfried Walther (1684-1748) : Nun komm der Heiden Heiland

Gottfried August Homilius (1714-1785) : Prélude sur Nun komm der Heiden Heiland Elève de Bach, il est un des représentants de la transition vers le style classique.

Max Reger (1873-1916) : Prélude sur Nun komm der Heiden Heiland

Hugo Distler (1908-1942) : Partita sur Nun komm der Heiden Heiland Grande pièce virtuose, elle se compose de  4 grandes parties : une Toccata d’exposition brillante et joyeuse ; un choral varié reprenant la composition originale de Resinarius ; une Chaconne dans un style fantastique, puis la Toccata revient conclure cette œuvre, qui s’inscrit dans le courant de l’Orgelbewegung.

Benoît Déchelotte

commence le piano à l’âge de 5 ans, puis s’oriente vers l’orgue et entre dans la classe de François Ménissier au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rouen, où il obtient son Diplôme d’Etudes Musicales d’orgue en 2013. Finaliste au grand prix international d’orgue Jean Louis Florentz en 2017, il obtient également son perfectionnement avec la mention très bien dans la classe d’Eric Lebrun cette même année.

Il est titulaire d’un Certificat d’Etudes Musicales en chant lyrique dans la classe de Sophie Aguessy, et s’est également formé en art lyrique avec Xavier Legasa, ainsi qu’en écriture dans la classe de Jean Philippe Bec au CRR de Rouen.

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